Contributeur: SRG TOTEM, SRG Clé de Sol, SASE La Charnière – pour l’Institut du Sacré-Cœur d’Yvoir
Quelle est la prise en considération, la reconnaissance de la place des”absents” dans la chorégraphie familial des jeunes placés en institution et plus particulièrement celle des fratries?
Quelle place est pensée et accordée, de manière préventive, au maintien de ces liens affectifs?
Quelle question mériterait d’après vous un examen collectif dans le cadre des Assises de la prévention?
Quelle est la prise en considération, la reconnaissance de la place des “absents” dans la chorégraphie familiale des jeunes placés en institution et plus particulièrement celle des fratries?
Pourquoi cela vous apparaît-il nécessaire?
L’exploration de cette question au sens large nous apparait essentielle puisque la prévention est définie comme “Un ensemble d’actions, de type individuel et de type collectif, au bénéfice des jeunes vulnérables, de leur famille et de leurs familiers, qui favorise l’émancipation, l’autonomisation, la socialisation, la reconnaissance, la valorisation, la responsabilisation, la participation et l’acquisition ou la reprise de confiance en soi des jeunes, de leur famille et de leurs familiers en vue de réduire les risques de difficultés et de violences, visibles ou non, exercées à l’égard du jeune ou par le jeune”.
Il nous apparait donc opportun de prendre en considération l’ensemble des acteurs familiaux qu’ils soient présents ou non et de réfléchir à la place qu’ils occupent afin de ne pas surajouter des difficultés, voire de la violence; il s’agit d’une composante émotionnelle indéniable retentissant sur le bien-être et l’équilibre des jeunes. Cette composante émotionnelle entraîne également une répercussion sur le développement et la construction de liens futurs.
Nous assistons à des placements d’une même fratrie dans plusieurs institutions, ceci impactant inévitablement les liens fraternels ou encore des placements de partie de fratrie uniquement. L’inconfort, le mal être et l’incompréhension des jeunes et de leur famille sont observés.
Quelle place est pensée et accordée, de manière préventive, au maintien de ce type de liens affectifs?
Quelles sont vos attentes par rapport à ce travail d’exploration?
Nous souhaiterions une réflexion, un débat sur ce sujet afin de réfléchir à nos pratiques et à l’impact de celles-ci.
Comment pouvoir établir une réelle prévention en la matière par tous les acteurs de l’aide à la jeunesse?
Comment “penser” nos pratiques autour de ce questionnement dans un souci de partenariat suffisamment commun?
Pouvons-nous attendre un positionnement plus clair et conjoint des acteurs de terrain et des autorités mandantes?