Contributeur: Mado EquipAJ

Le manque de repères pour identifier clairement ce qui différencie les deux types de prévention fait que certains projets ne sont parfois pas retenus alors qu’ils pourraient, a priori, bénéficier aux jeunes.

Quelle question mériterait d’après vous un examen collectif dans le cadre des Assises de la prévention?

Prévention sociale ou éducative?

Quelles balises, quelles ressources pour les Conseils de prévention lors de leur examen des projets déposés?

Pourquoi cela vous apparaît-il nécessaire?

Ayant eu l’occasion de participer à l’évaluation du Code dans le cadre d’une recherche confiée par Mme la Ministre, il est clairement apparu lors des échanges que certains Conseils de prévention avaient rencontré des difficultés à opérer des choix en ce qui concerne des projets déposés, ne sachant pas trop s’ils relevaient en fin de compte de la prévention sociale ou de la prévention éducative.

Il est toutefois stipulé que:

“la réponse proposée par le projet doit viser une amélioration de l’environnement social des jeunes et des familles en concevant une réponse à des faits sociaux. En d’autres termes, elle doit donc viser un objectif de prévention sociale. Toutefois, elle peut prendre la forme de certains moyens (au sens d’actions) prévus en matière de prévention éducative (le soutien de projets menés par, avec et pour des jeunes; ainsi que la réalisation d’actions collectives ciblées sur des problématiques spécifiques aux jeunes)”.

Certains projets n’ont pas été retenus alors qu’ils auraient pu, a priori, bénéficier aux jeunes.

Quelles sont vos attentes par rapport à ce travail d’exploration?

Au vu de la confusion qui a parfois été de mise et des conséquences qui y ont été associées, il semblerait utile de pouvoir apporter des améliorations à la caractérisation (des balises, un référentiel) des projets de prévention, sociale ou éducative, afin d’éclairer le choix des Conseils de prévention lors de l’examen des projets déposés.

Autres éléments que vous souhaitez mettre en avant

Cela a aussi fait l’objet d’échanges au sein de notre Conseil de prévention de Mons et il n’a pas toujours été simple d’identifier clairement ce qui différenciait, du moins sur certains points, les deux types de prévention.