Anne-Catherine Silvestri,
agent de liaison à Mons

Entretien 08


Madame Silvestri réfère son intervention à la situation de la division de Mons, privée de chargée de prévention depuis et pour plusieurs mois.​

Elle pointe deux évolutions qui vont dans le bon sens: l’extension de l’âge à 21 ans accomplis, qui permet une continuité de l’aide bien nécessaire; la cohérence d’ensemble de tous les livres à partir du concept de vulnérabilité.​

Elle évoque plusieurs améliorations qui doivent être apportées, selon son expérience d’agent de liaison, mais aussi de conseillère d’un CPAS.​

  • Il y a lieu de s’entendre sur la répartition des missions et du travail entre les agents de prévention et les agents de liaison.
  • Il faut améliorer la «communication» des diagnostics sociaux, qui constituent un outil intéressant mais très peu utilisé. Pour l’instant, seule une communication «in vivo» fait la preuve de sa réussite; elle devrait être organisée systématiquement. Par ailleurs, il faut tenir compte d’un temps de lecture qui manque à tous, par exemple en proposant des actions opératoires réellement ciblées pour le territoire.
  • Il faut mieux faire circuler les productions et les expertises: mieux faire connaître les actions collectives des AMO; donner un accès aux statistiques aux agents de liaison (consultation d’Image), statistiques qui sont certainement à améliorer, notamment en les confrontant au vécu du terrain.